Ce recueil, paru en 1845 chez Charpentier (Paris), regroupe Albertus, La Comédie de la Mort, les Poésies diverses et les Poésies nouvelles. Dans ce recueil rassemblant toute sa poésie de jeunesse, Gautier a apporté quelques modifications. La Comédie de la Mort et les Poésies diverses n’ont pas été retouchées, mais Albertus et les Poésies nouvelles ont été transformés. Six pièces des Poésies nouvelles ont disparu : « Cauchemar », « Far niente », « Elégie II », « Voyage », « Colère » et le « Sonnet VII », et trois ont au contraire été ajoutées (« J’ai tout donné pour rien », « Ambition », « A des amis qui partaient »). La préface de 1832 disparut et la légende d’Albertus ouvrit le volume. Ainsi réorganisés, les poèmes se répartissaient comme suit, sans souci des dates de parution initiales :
Albertus – poème
Élégies
I (Méditation) | XI (Elégie IV) |
II (Le Luxembourg) | XII (L’oiseau captif) |
III (Maria) | XIII (Une âme) |
IV (Les deux âges) | XIV (Clémence) |
V (La jeune fille) | XV (Souvenir) |
VI (Elégie I) | XVI (Stances) |
VII (Ballade : Cher ange…) | XVII (Déclaration) |
VIII (Serment) | XVIII (Nonchaloir) |
IX (Rêve) | XIX (Justification) |
X (Elégie III) | XX (Infidélité) |
Intérieurs
I (Frisson) saut saut saut saut saut sau | V (A mon ami Eugène de N***) |
II (Le coin du feu) | VI (Moyen-âge) |
III (Veillée) | VII (La basilique) |
IV (La tête de mort) |
Paysages
Fantaisies
I (Imitation de Byron) | X (Sonnet I) |
II (Le Bengali) | XI (Sonnet II) |
III (Un vers de Wordsworth) | XII (Sonnet III) |
IV (Le champ de bataille) | XIII (Sonnet IV) |
V (Les souhaits) | XIV (Sonnet V) |
VI (Débauche) | XV (Sonnet VI) |
VII (A mon ami Auguste M***) saut saut saut | XVI (Ambition) |
VIII (Le cavalier poursuivi) | XVII (A des amis qui partaient) |
IX (Ballade : Or çà…) |
Lire le recueil entier sur Google Books (poèmes répartis par recueil d’origine)
En 1855 et 1858, cette édition reparut chez Charpentier, avec de petites modifications dans les textes, certaines voulues par Gautier, d’autres simples conséquences des erreurs d’impression et du peu de temps que Gautier avait à consacrer aux corrections, notamment 33 vers restitués au « Sommet de la Tour » en 1858. En 1860 et 1862, deux tirages sur clichés d’après l’édition de 1858 furernt réimprimés.
En 1875-1876 a paru chez Charpentier une nouvelle collection de poésies en deux tomes, sous ce titre de Poésies complètes, par Marcel Dreyfous. Les poèmes y sont présentés dans l’ordre chronologique, et dans leur version d’origine (avec titres, dédicaces et épigraphes) ; le tome 2 contient des pièces alors inédites. Toutefois, les Emaux et Camées y ont été laissés de côté.
TOME 1
Poésies 1830-1832 (voir ci-dessous la notice consacrée aux Poésies pour plus de détails)
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suivis des poèmes d’Albertus (voir la notice d’Albertus ci-dessous) : | ||
Sonnet IV | Pan de mur | Sonnet VII |
Enfantillage | Colère | Paris |
Nonchaloir saut saut s | Sonnet V | Un vers de Wordsworth |
Déclaration | Justification saut saut | Débauche |
Pluie | Frisson | Le Bengali |
Point de vue | Sonnet VI | Le cavalier poursuivi |
Le retour | Élégie IV | Albertus ou L’Âme et le péché |
Poésies diverses 1833-1838 :
TOME 2
La Comédie de la Mort
Poésies diverses 1838-1845 (lire l’intégralité des textes en ligne)
« Vous voulez de mes vers… » | La fuite |
A la princesse Bathilde | Ghazel |
« Oui, Forster, j’admirais… » | « Dans un baiser l’onde… » |
Prière | Sultan Mahmoud |
A une jeune italienne | « A travers la forêt… » |
A trois paysagistes – Salon de 1839 | L’Esclave |
Fatuité | Les Taches jaunes |
Les Matelots | LOndine et le pêcheur |
España (voir la notice ci-dessous)
Poésies nouvelles, poésies inédites et poésies posthumes 1831-1872
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APPENDICE |
Lettre à Monsieur le Ministre de la Guerre |
Aux Mânes de l’Empereur |
Quatrains |
Ave Maria |
« Je sais un nid charmant et tendre » |
Lire le tome 1 des Poésies complètes (réimpression de 1890) sur Gallica
Lire le tome 2 des Poésies complètes (réimpression de 1890) sur Gallica
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Gautier a écrit ces poèmes au cours de son voyage en Espagne, où il a séjourné entre mai et octobre 1840 – seule une pièce avait été écrite avant, touts les autres ont été écrites durant le voyage, et publiées entre 1840 et 1845.
Ces textes ont été repris en 1875-1876 dans l’édition des Poésies complètes chez Charpentier.
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Six éditions de ce recueil parurent du vivant de Gautier : en 1852 parurent 18 pièces (Paris, Eugène Didier) qui avaient déjà été publiées dans la presse au cours des années précédentes. Les éditions successives s’enrichirent peu à peu de 29 autres pièces, jusqu’à l’édition définitive, la dernière, en 1872 ; en 1853 (Paris, Eugène Didier), 1858 (Paris, Poulet-Malassis et de Broise), 1863 (Paris, Charpentier), 1866 (Paris, Charpentier) et 1872 (Paris, Charpentier). A ces éditions s’est ajoutée celle de 1884 chez Charpentier, dans laquelle était intégrée une pièce déjà parue dans les Poésies complètes de 1875-1876.
Gautier a écrit les premiers poèmes d’Emaux et Camées dans la foulée de la Révolution de 1848, qui met fin au romantisme flamboyant de 1830. Gautier reprend alors des thèmes qu’il avait exploités des années auparavant, à l’époque où le romantisme porté par ses camarades les plus chers semblait pouvoir triompher de tout. C’est poruquoi le pessimisme gagne les pièces au fur et à mesure de leur écriture
Ci dessous, la liste des poèmes du recueil définitif paru chez Charpentier en 1872 (définitive car la dernière revue par l’auteur) :
En 1887, l’éditeur Conquet fit paraître les Emaux et Camées illustrés de 112 dessins de Gustave Fraipont, et préfacés par Maxime du Camp.
Enfin, en 1889-1890, Charpentier fit paraître des Poésies complètes comprenant les dernières poésies de Gautier, ainsi que des textes inédits.
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Ce recueil a paru en 1833 chez Paulin (libraire-éditeur), Paris. Il est composé de 40 pièces, précédées d’une préface :
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Lire le recueil (première édition, 1833) sur Gallica
En réalité, ces textes n’étaient pas totalement inédits : un recueil intitulé Poésies, paru en 1830 chez Charles Mary (libraire, Paris) s’était mal vendu, et l’on y avait donc ajouté une préface, vingt pièces et la légende proprement dite d’Albertus.
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Ce recueil a paru en 1830, et regroupe des poésies écrites entre 1826 et 1830, dans lesquelles Gautier s’est fortement inspiré d’Hugo, de Sainte-Beuve et de Musset. En 1845, pour l’édition des Poésies complètes chez Charpentier, Gautier a beaucoup remanié ces textes.
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Ce recueil a paru en 1866, puis a été réédité en 1870 et 1873. Dès la première parution, il s’agissait d’un tirage d’après des clichés pris dans les Poésies complètes parues en 1858.
Ce recueil était composé de :
Albertus
La Comédie de la Mort
Poésies diverses
qui avaient tous également paru dans les Poésies complètes dès 1845.
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Ce recueil a paru en février 1838 chez Desessart. Il regroupe cinq années d’écriture poétique, le recueil précédemment paru étant Albertus (1833) : on y trouve donc La Comédie de la Mort, mais aussi ce qui sera regroupé plus tard sous le titre de Poésies diverses. La Comédie de la Mort reflète la crise intérieure qui traverse alors Gautier. La Comédie de la Mort est composée en diptyque : « La Vie dans la Mort » est suivi de « La Mort dans la Vie ».
La Comédie de la Mort (Lire en ligne le texte intégral)
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Ce recueil en deux volumes a paru en 1864 chez Poulet-Malassis, à Bruxelles. Toutes ces pièces ont été reprises en 1874 dans les Poésies de Th. Gautier qui ne figureront pas dans ses œuvres, publiées à Bruxelles par Poulet-Malassis également :