Drame coécrit avec Noël Parfait en 1836.
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Cette arlequinade en un acte et en vers a été écrite avec Paul Siraudin, et créée le 4 octobre 1847 au théâtre du Vaudeville. Le 30 août 1864, ce théâtre a repris la pièce, après que Gautier en ait modifié le texte pour le raccourcir.
Le texte de la pièce a été publié dans le Théâtre de poche en 1855, puis a été repris en 1863 et 1866 dans les Poésies nouvelles ; enfin, il a paru en 1872 et 1877 dans l’édition definitive du Théâtre (c’est dans cette dernière édition, en 1877, qu’ont été imprimés pour la première fois certains des changements apportés au texte par Gautier pour la reprise de 1864 ; d’autres changements sont restés inédits).
Lovenjoul (Histoire des oeuvres de Théophile Gautier, 1887, t1, p.380) relate la polémique autour de l’absence du nom de Siraudin sur l’affiche. Ce dernier, face au peu de succès de la pièce, a alors décidé de partager avec Gautier la responsabilité de cet échec.
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Cette pièce a parue en 1839 chez Desessart (Paris), dans le recueil Une larme du diable auquel elle a donné son nom, recueil regroupant cette pièce, et six nouvelles. Ce texte a ensuite été repris dans le recueil Théâtre de poche en 1855.
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Cette comédie en un acte et en vers mêle d’un couplet a été coécrite avec Paul Siraudin en 1845. Elle a été donnée pour la première fois le 7 avril 1845 au Théâtre des Variétés (compte-rendu par Méry le 14 avril), et son texte a paru dans La Presse des 12 et 13 avril de la même année (signé de Gautier seul, alors que le nom de Siraudin lui est accolé partout ailleurs). Quelques jours plus tard, le texte a paru dans une brochure in-8° chez Marchand, puis il a été repris dans le Théâtre de poche en 1855. Il figure ensuite dans toutes les éditions des Poésies nouvelles, et dans toutes les éditions du Théâtre dès la première (1872).
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Sous-titre : Vaudeville en trois actes
Gautier a coécrit ce vaudeville avec Paul Siraudin. La pièce a été représentée pour la première fois au Théâtre des Variétés, le 2& septembre 1843. Lovenjoul regrette qu’en dehors de quelques tirages sous la forme de brochures, le texte de la pièce n’ait jamais été imprimé en volume, aux côtés des autres textes de Gautier.
Lire le texte sur Google Books
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Sous-titre : Comédie de cape et d’épée en trois journées
Cette comédie a été coécrite avec Bernard Lopez et créée le 20 octobre 1847 au second Théâtre-Français (Odéon). Le texte de la pièce a été imprimé seul dans deux tirages successifs, mais n’a jamais été repris en volume avec les autres pièces de Gautier. Lovenjoul reprend les explications qu’a données Lopez au sujet de la genèse de la pièce : Lopez avait proposé seul le projet de cette pièce au directeur du théâtre, Buloz. Ce dernier accepta la pièce, à condition que Gautier intervienne dans son texte, ce que Lopez accepta. Il fallut plus d’un an avant que la pièce ne soit jouée, en raison de divers problèmes et désaccords avec le directeur du théâtre notamment. Le titre initial était Ne touchez pas à la Reine ! mais durant l’écriture de la pièce, un spectacle de ce nom fut joué, qui obligea les auteurs à renommer leur oeuvre.
Lovenjoul indique encore qu’en 1845, Gautier avait reçu une forte somme d’argent pour une traduction fantastique de L’Orestie, ce qu’il n’a jamais fait : il a donné à la place Regardez mais ne touchez pas ! Ces tensions avec M. Buloz ont ensuite posé des problèmes à Gautier, quand il a retrouvé l’ancien directeur de l’Odéon à la Revue des Deux-Mondes.
Lire le texte sur Google Books
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Le texte de cette courte pièce a paru dans La Caricature du 25 août 1839. Il a ensuite été repris en 1852 puis en 1866 dans les deux éditions successives du recueil La Peau de tigre.
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Sous-titre : Symphonie orientale en quatre parties
Dans son Histoire des oeuvres de Théophile Gautier (1887, t.1)), Lovenjoul note pour titre Le Sélam, scènes d’orient, et indique qu’il s’agit d’une « symphonie descriptive en cinq tableaux ». L’argument de la pièce est de Gautier, et Ernest Reyer en a écrit la musique. Le livret a été inscrit à la Bibliographie de France le 23 mars 1850, et indique que la pièce a été chantée pour la première fois au Théâtre-Italien le 17 mars 1850, par Elina Froger, Alexis Dupont et Barroilhet. Mais ce livret avait été imprimé à l’avance, et la pièce n’a en réalité été donnée pour la première fois que le 5 avril 1850, et chantée par Mlle Douvry, M. Barbot et B. Bussine. Méry en a rendu compte dans La Presse du 8 avril 1850. Des fragments du texte ont été repris dans le journal de Dumas, Le Mousquetaire, du 12 mai 1854, et ce sont ces mêmes fragments qui ont été réimprimés en 1872 dans le Théâtre. Mystères, comédies et ballets de Gautier. Ce n’est que dans l’édition de 1877 de ce même recueil qu’a paru le texte entier de la pièce.
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Le texte de cette pièce a paru dans la Revue des Deux-Mondes du 1er mars 1846. Il a été repris en volume dans le Théâtre de poche en 1855, puis dans la deuxième édition du recueil La Peau de tigre en 1866. A partir de 1872, le texte a été repris dans toutes les éditions de Théâtre. Mystères, comédies et ballets.
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Ce prologue a été écrit en 1860 par Gautier, et a été récité par Mademoiselle Favart pour l’inauguration de la Maison pompéienne du Prince Napoléon, le 15 janvier 1860. Imprimé sous forme de brochure, ce prologue ne se vendait pas, et il a finalement été offert aux invités de la représentation. Le 1er janvier 1863, L’Artiste a publié ce texte, qui a pris place la même année dans les Poésies nouvelles de Gautier. Il n’a ensuite plus quitté Théâtre. Mystères, comédies et ballets, où il est entré en 1872.
Lovenjoul indique dans son Histoire des oeuvres de Théophile Gautier (t.1, p.206) des variantes, ainsi que quelques vers inédits.
Lire le prologue de La femme de Diomède sur Gallica
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Cette comédie en trois actes et en vers a paru seulement quelques jours avant la mort de Gautier, dans Théâtre. Mystères, comédies et ballets, en 1872. ce texte a occupé Gautier pendant plus de vingt ans : Lovenjoul fixe le début de l’écriture un peu après 1848 : Arsène Houssaye, directeur alors du Théâtre-Français, l’aurait commandée à Gautier. cette pièce n’a jamais été terminée. Toutefois, dans la réédition du Théâtre de 1877, 72 vers retrouvés par Lovenjoul ont été ajoutés à l’acte et demi publié en 1872.
Le titre initialement donné à cette pièce par Gautier était La Perle du Rialto : le premier acte de cette version a paru en 1876 dans le tome deux des Poésies complètes. D’autres titres avaient été envisagés : Le nouvel Arnolphe, Le Tuteur, l’Amour est comme la grâce. Lovenjoul donne des variantes (t.2, p.434).
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Cette « Parade en un acte » a été écrite par Théophile Gautier et Charles de la Rounat, qui se sont amusés à signer d’un pseudonyme commun : Ali-Biblot-Ben-Salmigondis. Lovenjoul retrace l’histoire de cette pièce : elle a été représentée pour la première fois au Théâtre des Variétés le 27 décembre 1851, et jouée 15 ou 16 fois, mais le théâtre n’en a pas conservé d’archives. Gautier en a lui-même donné le compte-rendu dans la presse. La pièce n’a jamais été imprimée, et son manuscrit fait partie de la collection Lovenjoul : le bibliophile en a publié le texte dans son Histoire des oeuvres de Théophile Gautier, à la toute fin du premier tome.
Lire le texte de la pièce (in Lovenjoul)
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Paru dans le recueil Théâtre de poche en 1855.
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Paru dans le recueil Théâtre : mystères, comédies et ballets en 1872.
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Paru dans le recueil Théâtre : mystères, comédies et ballets en 1872.